 |
H e r b i e r |
Valériane
officinale (Valeriana officinalis) Famille des Valérianacées |
R e c e t t e |
 |
 |
Le conseil de
Jean-Marie Dumaine : Les racines et pousses blanchies s'apprécient en marinade vinaigre-huile. Les jeunes pousses agrémentent les salades, tandis que plus poussées, les feuilles deviennent vite amères. Les fleurs et graines conviennent plus particulièrement à des plats à base de foies. En infusion, la valériane est très appréciée pour ses propriétés calmantes et fortifiantes du système nerveux. |
 |
Cueillette : feuilles, avril-juin Les feuilles peuvent être ramassées pendant presque toute la durée de la vie de la plante, mais elles sont meilleures lorsqu'elles sont jeunes, au printemps. Habitat : bords des eaux, bois,
fossés, lieux humides. - synonymes : Herbe au chat (voir ci-dessous), Herbe à la femme battue (qui lui vient de son réel pouvoir à soulager plaies et bosses diverses) ; - l'origine du nom valériane est issue du latin valere, qui signifie être valide, bien se porter, être en bonne santé. Ce nom fait allusion aux propriétés médicinales des plantes de ce genre. Le qualificatif de tripteris est lié à la forme particulière de ses feuilles, composées de 3 folioles bien distinctes ; - grande plante vivace de 50 cm à 1 m, formant souvent d'importantes colonies, - la plante répand une odeur voisine de celle qui attire les chats et les excite, - la valériane cultivée est appelée "Valériane Phu" (valeriana phu). Propriétés
médicinales :
antispasmodique, sédative et stomachique. C'est un excellent
rééquilibrant nerveux. Toxicité : à haute dose, la Valériane (racines) peut provoquer des troubles digestifs, nerveux et cardiaques. Son emploi répété durant une longue période peut également être dangereux. Utilisations culinaires :
|
    |