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Mélilot officinal
(Melilotus officinalis)

Famille des Fabacées (Légumineuses)
Sous-famille des Papilionoïdées
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recette

Jean-Marie Dumaine
Le conseil de Jean-Marie Dumaine :
C'est en été le digne successeur de l'aspérule, qui peut être utilisé de la même façon. Après séchage, les feuilles et fleurs du mélilot dégagent un arôme proche de la vanille, qui est produit grâce à la coumarine qu'il contient.

mélilot jaune

Cueillette : feuilles, fleurs, graines, avril-octobre

Pour recueillir les graines, on coupe le sommet de la plante, qui est mis à sécher sur un linge, puis battu et vanné.

Habitat : bord des chemins, champs, lieux incultes, talus.

Particularités de la plante :
- dégage, en séchant, un parfum de vanille dû à la coumarine,
- petites feuilles à 3 folioles, semblables à celles du trèfle,
- longues grappes de fleurs.

Propriétés médicinales : antispasmodique, sédatif, diurétique, antiseptique des voies urinaires, coagulant.

Toxicité : de très fortes doses de mélilot peuvent se montrer émétiques et provoquer divers troubles. Lorsque le mélilot moisit, la coumarine se transforme en dicoumarol, substance toxique utilisée pour tuer rats et souris par hémorragie interne.

Utilisations culinaires :
- jeunes feuilles crues en salades (amères et aromatiques),
- pour aromatiser (après avoir été séché) des mousses, crèmes, charlottes, comme l'aspérule odorante,
- les graines, aromatiques, ont servi d'épice. Certains fromages étaient autrefois parfumés de graines ou de fleurs de mélilot.

Autres recettes :
- Gâteau aux graines des prés et aux bourgeons de peuplier,
- Melon en gelée de sureau rouge et myrtilles.


mélilot jaune          mélilot jaune

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