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Chénopode blanc
(Chenopodium album)

Famille des Chénopodiacées
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Accueil

Jean-Marie Dumaine
Le conseil de Jean-Marie Dumaine :
En raison de son arôme typique et puissant, je nomme également le chénopode blanc "Epinard sauvage". J'utilise les feuilles en salades, soupes et gratins. On peut incorporer les graines à de la pâte à pain, ou les saupoudrer dessus comme le sésame ; on peut aussi les préparer comme de la semoule en desserts, ou dans un pesto.

chénopode blanc

Cueillette : feuilles, mai-septembre
                   graines, juillet-octobre

Les feuilles peuvent être récoltées pendant toute la période de végétation de la plante, mais leur saveur est d'autant meilleure qu'elles sont plus jeunes.

Habitat : jardins, champs, décombres, bords des chemins.

Particularités de la plante :
- synonyme : ansérine,
- "mauvaise herbe" très prolifique et souvent envahissante,
- les feuilles inférieures et moyennes, ovales ou lancéolées, sont plus ou moins en forme de patte d'oie (d'où le nom de la plante, du grec "chên", oie et "podion", patte) ;
- présence vers le sommet de la plante d'une couche farineuse au revers des feuilles,
- cousin de l'épinard.

Propriétés médicinales : sédative et rafraîchissante.

Toxicité : tout comme chez l'épinard, les oxalates solubles des chénopodes se montrent irritants et il faudra éviter de les consommer en excès. On peut aussi les faire cuire à deux eaux. Les malades rénaux, hépatiques, arthritiques ou lithiasiques s'en méfieront.

Utilisations culinaires :
- feuilles crues en salades ou cuites à la vapeur ou étuvées à l'huile et beurre comme les épinards ;
- graines comme condiment à la manière d'un gomasio "vert" (passées au tamis, torréfiées, puis assaisonnées de sel).


chénopode blanc

chénopode blanc

chénopode blanc

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